Rabat – La scène internationale connaît ces derniers jours une montée inquiétante des tensions géopolitiques, ravivant le spectre d’un conflit à grande échelle. L’Allemagne a appelé officiellement ses ressortissants à quitter immédiatement l’Iran, invoquant une dégradation du climat sécuritaire après le rétablissement des sanctions onusiennes contre Téhéran. Cette décision traduit l’inquiétude grandissante des capitales européennes face à d’éventuelles représailles iraniennes visant des intérêts occidentaux dans la région.
La France, de son côté, ne s’est pas limitée à l’action diplomatique à l’ONU. Paris a lancé une série de mesures préventives, renforçant la préparation de ses structures sanitaires et militaires. Cette mobilisation reflète l’anticipation de scénarios multiples, allant de troubles sécuritaires à des affrontements militaires indirects, et la conscience que toute guerre dans le Golfe aurait des répercussions humanitaires considérables.
En parallèle, la Russie poursuit son offensive militaire en Ukraine, défiant sanctions et isolement international. Pour Moscou, il s’agit autant d’affirmer qu’elle ne cèdera pas aux pressions occidentales que de s’imposer comme une puissance mondiale active sur plusieurs fronts. Le lien entre cette guerre en Europe de l’Est et le regain de tension au Moyen-Orient accroît le risque d’un enchevêtrement de crises régionales aux conséquences mondiales.
Dans ce climat incertain, le monde semble à un tournant: Berlin évacue, Paris se prépare, Moscou continue sa guerre et Téhéran défie les sanctions. La question cruciale demeure: la communauté internationale se dirige-t-elle vers une nouvelle ère de conflits ouverts, ou les grandes capitales finiront-elles par revenir à la table des négociations avant qu’il ne soit trop tard?
